'' Le bonheur n'est pas une destination, mais une façon de voyager. ''

- Catherine et Roger -


samedi 12 février 2011

Il était une fois, le monde des volcans...

Wellington / Nouvelle-Zélande


Nous avons quitté les plages et la mer de la côte pour se diriger un peu plus au coeur de l'île du nord. Ce sont les geysers, les eaux thermales et le monde des volcans qui se sont occupés de sculpter des souvenirs forts en images. C'est à Rotorua que notre expérience volcanique à commencé.

La ville nous a accueilli tout d'abord avec son parfum de tous les jours: fragrance de souffre no.5. Ce qui est d'autant plus particulier, ce sont les multiples bassins d'eaux et de boue bouillonnantes qui jonchent la ville de part et d'autre ainsi que toute la fumée qui émane de toutes ses sources (d'où l'odeur de souffre). Afin d'en connaître un peu plus sur ce phénomène géothermique, nous avons fait une visite guidée dans un village voisin, composé de 65 âmes maoris. Le nom original du village figure sur le panneau blanc. Un morceau de robot à celui qui le prononce correctement du premier coup sans prendre son souffle. Sinon, Waka suffira. Les eaux de Lucifer fument entrent les maisonnées en bois de ses habitants. Dans les sources d'eau bouillante, les habitants cuisinent (surt, mais ils le font encore maintenant, nous avons d'ailleurs mangé du maïs cuit dans ces eaux). Ils ont aussi des fours "hangi" construient sur les sources fumantes...intéressant!

Je sais, tirer la langue c'est pas bien. À l'époque, les Maoris avaient l'habitude de tirer la langue en face de leurs ennemis afin de les intimider. Cela est maintenant devenu un symbole de la culture mltorie.

Les geysers font aussi partis du décor de ce coin de pay. Parfois, le liquide est propulsé jusqu'à 30m d'altitude. Sortez vos parapluies! Nous avons eu la chance de voir 2 geysers en action... impressionnant!



Les bassins d'eau chaude ont parfois la dimension de petits lacs. Les différentes couleurs que l'on y retrouve varient selon la quantité et les types de minéraux qui le compose. Nous avons visité un site géothermique particulièrement riche en couleurs.





Outre les lacs colorés, il y a aussi les bains de boue. Spectacle garantie ou argent remis!"



Après ce périple, c'est vers le lac de Taupo que nous avons roulé nos derniers km sur l'île du nord.
Un opossum. Un animal nuisible en Nouvelle-Zélande pour ses ravages au niveau de la faune et de la flore. Plus souvent qu'à son tour, il se transforme en "speed bump" le long des routes. Repose en paix.

On aurait pu parcourir Rotorua-Taupo en 1 journée de vélo, mais un détour dans un camping tranquille (bain thermal inclus) était de mise.

Voilà la source des bains du camping, à moins d'un km en amont. L'eau bouille à plus de 98 degrés...Celsius.


Surprise! On retrouve nos amis français à Taupo à notre arrivée dans la ville. On en profite alors pour faire avec eux la fameuse "Tongariro Alpine Crossing", la randonnée d'une journée la plus magnifique du pays selon le Lonely Planet. C'est vrai que nous y avons vu des paysages incroyables! C'est une rando sportive de 7-8h qui nous mène à travers les volcans.

Au loin, le volcan Ngauruhoe qui culmine à 2287m d'altitude. Son sommet a joué à cache-cache dans les nuages toute la journée et cela lui conférait un air majestueux inoubliable.

Une bonne ascension, nous avons monté jusqu'en haut du volcan Tongariro (1967m). Wow wow!!!

Le lac Émeraude, de toute beauté!




Maintenant à Wellington, capitale du pays, pour visiter et prendre l'information nécessaire pour nos premiers jours sur l'île du sud. On prend le traversier demain.
On vous embrasse,
volcaniquement vôtre,

Catherine et Roger xxx

samedi 5 février 2011

Wilma et une belle rencontre

Gisborne, Nouvelle-Zélande


Nous vous avions laissé sur nos péripéties de mouillasse au Mont Maunganui, nous croyions que cela était terminé, mais en fait, on avait rien vu. Après une escale de 3 jours au Mont Maunganui en raison du mauvais temps, nous étions impatient de repartir.... nous avons donc repris la route, mais avec un temps encore très incertain !


Après seulement 5km de vélo, ce fut déjà l'averse, Cath était écoeurée. À 10h am, après 30km de pluie, on s'est arrêté dans un pub pour un café. Les néo-zélandais, eux, étaient déjà sur la bière et les machines à sous (faut dire qu'on était vraiment dans un village reculé). Cette journée là nous avons donc pas été très productive en kilomètres...

Le lendemain, 28 janvier (jour de ma fête).... "Ouin, ça sent l'orage encore".

Nous avions été avertis durant la journée que de la « Heavy rain » comme ils disent ici, approchait... En fait, une seconde tempête tropicale était en chemin. Ne voulant pas se faire avoir une 2e fois dans la même semaine, notre plan était de se payer une cabine afin de dormir au sec pour éviter la flotte. Une cabine est en fait un cabanon avec un lit sans les odeurs de tondeuse. Mauvaise nouvelle, en arrivant au camping sous une faible pluie, aucune cabine était disponible. Cath rageait... Nous étions dans un minuscule hameau éloigné et c'était vraiment de la malchance, car un mariage devait avoir lieu le lendemain donc toutes les chambres ou autres cabanons des environs étaient remplis. Ce sera la tente et toute une expérience. La Nouvelle-Zélande nous offre sa nature extrême sur toutes ses facettes.
Soirée de fête dans la tente avec pluie comme musique d'ambiance. Cath avait transporté une bouteille de vin en cachette depuis 2 jours.... c'était pas le contexte qu'elle souhaitait par contre! Nous avons quand même apprécié ce moment intime particulier.
Lors de cette nuit, nous avons rencontré Wilma le cylcone! On se sent tellement vulnérable dans une petite tente en entendant le vent, les branches qui tombent et la pluie démentielle.... Vers 2h am la toile bleu a déchirée, je suis sorti à 2 reprises pour essayer de rafistoler le tout. À 4h du matin, c'était l'inondation totale. La tente était dans une marre d'eau et notre équipement flottait un peu partout (à noter que l'équipement n'a pas de place à l'intérieur de notre petite tente alors on le met à l'extérieur entre la tente et le double toit). Nous avons donc décidé à ce moment que c'était assez, il fallait évacuer la tente!

La cuisine du camping a été notre refuge. Bon 7e anniversaire de vie de couple ma blonde (car ma fête coïncide avec notre rencontre entre Catherine et moi, beau cadeau n'est-ce pas?).

Le lendemain, Wilma nous a quitté! Fiou! le soleil et le vent, tous les deux très forts, étaient au rendez-vous. L'équipement a alors très bien séché.

Fin des épisodes des tempêtes tropicales qui fut sans contredit toute une aventure! Nous avons ensuite repris la route avec le soleil à travers l'East Cape,= péninsule tout à l'est de l'île du Nord de la NZ. C'est la région la moins peuplé (4.5 habitants par kilomètre carré) et aussi la région où on trouve une plus grande concentration de Maori (les amérindiens de la NZ).

Le résultat des pluies; plusieurs routes étaient fermées, dont celle-ci. Nous l'empruntons afin d'éviter les gros camions de bois (log-truck) dans le détour en gravier.

Le plus gros kiwi du monde. En passant, les habitants de la NZ sont appelés les kiwis en raison de leur grande production de ce fruit, mais aussi à cause de l'oiseau "le kiwi" qu'on retrouve ici.



Toute une rue!

Nous avons fait la rencontre de 3 cyclistes français forts sympathiques. Ceux-ci faisaient aussi la route de l'East Cape, nous avons donc joint nos vélos à eux. Nous avons passé 1 belle semaine à pédaler en leur compagnie. En ordre: Franckie, Caroline et Laurianne et moi-même. Vraiment très agréable !

Une autre rencontre avec une dame Maori lors d'un arrêt dans un ruisseau.

Paysages grandioses, la nature sauvage, des plages désertes... et du superbe vélo à côté de tout ça!
















de délicieux moments de détente...

suivi de bonne bouffe (tout est toujours meilleur en camping!)



Sur la route de l'East Cape se trouve un phare qui est à l'endroit le plus à l'Est de la planète. C'est là que le changement de date se fait. Nous avons campé tout près de ce phare.

On s'est levé à 4ham pour se rendre à la plage afin d'apprécier ce moment spécial, soit d'être les premiers au monde à observer les rayons du soleil du 1er février 2011, ouhh, pas pire hein!Un autre sublime levé du soleil lors d'un autre matin, café en main.

C'est quoi déjà l'expression, ah oui;"Rien ne sert de courir, il faudrait partir un moment donné..."




L'étape de l'East Cape terminée, on se gâte avec une dégustation vin-fromage dans un chic resto-lounge au port de Gisborne. Nous sommes quand même dans la capitale du Chardonnay.

Nous quittons la côte demain pour aller rejoindre l'univers des volcans au centre de la NZ.

À la prochaine pour de nouvelles aventures,
Catherine et Roger xxx