Châteauguay / Canada
Eh oui, nous sommes bel et bien de retour. Tranquillement, mais surement nous reprenons notre vie ici. Ouvrir notre courrier, se promener dans les allées du Canadian Tirelire, entendre de vraies conversations québécoises à l'épicerie, redécouvrir nos biens à notre ancien appartement et constater qu'on en a beaucoup (surtout après avoir passé une année avec le minimum). Bref, c'est un choc et un plaisir aussi.
Samedi, 16 juillet, arrivé à l'aéroport. C'est un bonheur de retrouver nos familles!
Nous avons aussi eu droit à un super accueil de retour! Merci sincèrement à tous pour ce beau témoignage d'amour.
oups... il manque bien des gens sur la photo (Martin-Marie, Marie-Simon, Véro-Nic, Fred-Nat, Martin G., Martin V.-Val + toute leur famille...)
Quel plaisir de vous revoir!
*****
En passant, nous sommes désolés pour le texte à Catherine dans le dernier blog. Non, ce n'était pas voulu. Plusieurs ont pensé que cette coquine avait voulu leur jouer un tour, mais non, ce fut juste une grosse erreur qu'on ne comprend pas. Nos mauvaises connaissances informatiques en sont l'unique cause. Alors revoici son texte...
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Il était une fois un rêve…
L’idée de voyager avec mon chum était en moi depuis très longtemps. Le déclic est arrivé très précisément lors de mon voyage au Pérou, j’avais alors 19 ans. Ce fut pendant un trek au Machu Picchu. J’avais rencontré un couple du Danemark qui voyageait ensemble pour 1 an. Je les ai trouvés beaux, ils m’ont inspirée. Cette rencontre a fait germer un rêve. Il me fallait trouver le partenaire idéal pour partir à l’aventure à travers le monde.
Quelques années plus tard, j’ai trouvé! Je remercie ma bonne étoile d’avoir mis Roger sur ma route. C’est un complice fabuleux. Nous avons mis en commun nos rêves dont celui de partir en voyage 1 an. Que de belles soirées passées à réfléchir à notre périple autour d’une bonne bouteille de vin et d’un Atlas. Et puis, le rêve est arrivé. Nous sommes partis.
Ce voyage fait sur mesure a été tout à fait à notre image avec une dose d’aventure, une place pour les rencontres et les découvertes culturelles, sans oublier du temps pour profiter et relaxer. Mes aspirations ont été plus que comblées. Tout a été magique. J’ai passé une année mémorable, vécue des moments extraordinaires et surtout rencontrée des gens formidables à la générosité et l’hospitalité incroyables. Je remercie tous les anges qui m’ont accompagnée et qui ont contribué de loin ou de près à cette merveilleuse aventure. Merci aussi à mon compagnon de voyage et de vie.
Certes, ce rêve s’achève… Mais j’ai encore tout plein de beaux projets qui m’attendent.
Je n’ai pas fini de rêver….. à suivre!
Catherine
-----------------------------
On vous aime fort
Catherine et Roger xxx
lundi 25 juillet 2011
mercredi 13 juillet 2011
Bilan des bilans!
Aéroport de Sydney / Australie
hum...("moton dans la gorge"), voici notre dernier bilan.
Notre bilan est fait sous la forme d'un comparatif entre nos 4 destinations ; la Turquie(T), le Vietnam(V), la Nouvelle-Zélande (NZ)et l'Australie (A).
Nombre de jours dans le pays: 86 j.(T) / 90 j.(V) / 90 j.(NZ)/ 101 j.(A)
Nombre de jours pédalés : 40 j.(T) / 31 j.(V) / 43 j.(NZ)/ 37 j.(A)= 151 jours
Nombre de km en moyenne/jour: 54 km(T) / 89 km(V)/ 56 km(NZ)/ 86 km(A)
Kilomètres parcourus : 2 184 km(T) / 2 764 km(V)/ 2 422 km(NZ)/ 3 190 km(A)
Kilomètres faits au total : 10 560 km
La journée la plus longue : 106 km (T) / 144 km (V)/ 125 km(NZ)/ 131 km(A)
Nombre de journées de + de 100km : 2 j.(T) / 9 j. (V) / 1 j.(NZ)/ 10 j.(A)
Nombre de crevaisons : 24 (T) / 1 (V) / 2 (NZ) / 15 (A) = Total 42 crevaisons
Nombre de mètres grimpés :19 389 m.(T) / 10 002 m.(V)/ 15 985m.(NZ)/ 8045m. (A)
Nombre de mètres grimpés au total: 53 421 mètres (53.4 km ou 6 fois le mont Everest)
------------------------------------------------------------------------------------
Autres statistiques en Australie:
Nombre de kilomètres en voiture: 6 329 km
Nuit la plus froide: -5 degré
Les expressions favorites des Australiens: "No worries mate" (il n'y a pas de problème)
" G'day" (bonjour)
" She''ll be right mate" (ça va être correct)
------------------------------------------------------------------------------------
Pour conclure ce blog à deux roues, nous avons chacun écrit un court texte -bilan de voyage-. Nous avons décidé de faire l'exercice de composer chacun de notre côté sans savoir ce que l'autre mijotait. Nous nous sommes montrés nos textes seulement à la toute fin. Je vous jure que nous n'avons pas triché.... je crois que ces 2 textes reflètent bien notre belle complicité. On "fit" vraiment bien !!!
Un peu comme une grosse game
Pour ma part, afin de décrire cette folle aventure, je pourrais faire le parallèle comme si nous avions vécu tout un match, une grosse game comme on dit chez nous. Il y a eu tout d’abord la préparation mentale et physique. Il y avait aussi ce stresse bien spécial qui nous habitait avant le botté d’envoi. Les encouragements du départ nous ont motivé et réconforté. Pour les moments où nous avions besoin de répit pendant la partie, un temps mort était nécessaire ou sinon, on ne se gênait pas pour changer notre plan de match. La reprise vidéo n’a jamais été une option, car c’est comme ça que nous avons appris à ne pas avoir de regret avec nos actions et toujours à aller de l’avant. Et que dire de ma coéquipière. Toujours là au bon moment, des passes parfaites sur la palettes et toujours prête à essayer de nouvelles stratégies. La communication entre nous était notre jeu clef. Rien n’a pu battre ça. Bref, un duo du tonnerre. Je crois que la partie se termine bientôt, mais je ne vois pas de tableau indicateur. Je pense qu’il n’y aura pas de coup de sifflet ou encore de sirène pour annoncer la fin de cette grosse game. Car en fait, même de retour à domicile, je sens qu’il y aura une prolongation qui sera très très longue en pensée et dans notre cœurJ'ai déjà hâte de me rappeler que ce voyage là, ben ça n'a pas juste été un simple match pour nous,mais une méchante bonne game!Je ne peux alors terminer ce texte par un point final, mais tout simplement comme ceci....
Roger
Il était une fois un rêve…
L’idée de voyager avec mon chum était en moi depuis très longtemps. Le déclic est arrivé très précisément lors de mon voyage au Pérou, j’avais alors 19 ans. Ce fut pendant un trek au Machu Picchu. J’avais rencontré un couple du Danemark qui voyageait ensemble pour 1 an. Je les ai trouvés beaux, ils m’ont inspirée. Cette rencontre a fait germer un rêve. Il me fallait trouver le partenaire idéal pour partir à l’aventure à travers le monde.
Quelques années plus tard, j’ai trouvé! Je remercie ma bonne étoile d’avoir mis Roger sur ma route. C’est un complice fabuleux. Nous avons mis en commun nos rêves dont celui de partir en voyage 1 an. Que de belles soirées passées à réfléchir à notre périple autour d’une bonne bouteille de vin et d’un Atlas. Et puis, le rêve est arrivé. Nous sommes partis. Ce voyage fait sur mesure a été tout à fait à notre image avec une dose d’aventure, une place pour les rencontres et les découvertes culturelles, sans oublier du temps pour profiter et relaxer. Mes aspirations ont été plus que comblées. Tout a été magique. J’ai passé une année mémorable, vécue des moments extraordinaires et surtout rencontrée des gens formidables à la générosité et l’hospitalité incroyables. Je remercie tous les anges qui m’ont accompagnée et qui ont contribué de loin ou de près à cette merveilleuse aventure. Merci aussi à mon compagnon de voyage et de vie.
Certes, ce rêve s’achève… Mais j’ai encore tout plein de beaux projets qui m’attendent.
Je n’ai pas fini de rêver….. à suivre!
Catherine
-----------------------------------------------------------------------------------
Ouf!
Enfin, cette année nous a permis de décrocher, de pensée, de vivre et de s'aimer. Nous sommes fiers de cet accomplissement.
Merci pour vos encouragements, l'amour de notre entourage a contribué à notre plaisir de voyager.
Catherine et Roger xxx
hum...("moton dans la gorge"), voici notre dernier bilan.
Notre bilan est fait sous la forme d'un comparatif entre nos 4 destinations ; la Turquie(T), le Vietnam(V), la Nouvelle-Zélande (NZ)et l'Australie (A).
Nombre de jours dans le pays: 86 j.(T) / 90 j.(V) / 90 j.(NZ)/ 101 j.(A)
Nombre de jours pédalés : 40 j.(T) / 31 j.(V) / 43 j.(NZ)/ 37 j.(A)= 151 jours
Nombre de km en moyenne/jour: 54 km(T) / 89 km(V)/ 56 km(NZ)/ 86 km(A)
Kilomètres parcourus : 2 184 km(T) / 2 764 km(V)/ 2 422 km(NZ)/ 3 190 km(A)
Kilomètres faits au total : 10 560 km
La journée la plus longue : 106 km (T) / 144 km (V)/ 125 km(NZ)/ 131 km(A)
Nombre de journées de + de 100km : 2 j.(T) / 9 j. (V) / 1 j.(NZ)/ 10 j.(A)
Nombre de crevaisons : 24 (T) / 1 (V) / 2 (NZ) / 15 (A) = Total 42 crevaisons
Nombre de mètres grimpés :19 389 m.(T) / 10 002 m.(V)/ 15 985m.(NZ)/ 8045m. (A)
Nombre de mètres grimpés au total: 53 421 mètres (53.4 km ou 6 fois le mont Everest)
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Autres statistiques en Australie:
Nombre de kilomètres en voiture: 6 329 km
Nuit la plus froide: -5 degré
Les expressions favorites des Australiens: "No worries mate" (il n'y a pas de problème)
" G'day" (bonjour)
" She''ll be right mate" (ça va être correct)
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Pour conclure ce blog à deux roues, nous avons chacun écrit un court texte -bilan de voyage-. Nous avons décidé de faire l'exercice de composer chacun de notre côté sans savoir ce que l'autre mijotait. Nous nous sommes montrés nos textes seulement à la toute fin. Je vous jure que nous n'avons pas triché.... je crois que ces 2 textes reflètent bien notre belle complicité. On "fit" vraiment bien !!!
Un peu comme une grosse game
Pour ma part, afin de décrire cette folle aventure, je pourrais faire le parallèle comme si nous avions vécu tout un match, une grosse game comme on dit chez nous. Il y a eu tout d’abord la préparation mentale et physique. Il y avait aussi ce stresse bien spécial qui nous habitait avant le botté d’envoi. Les encouragements du départ nous ont motivé et réconforté. Pour les moments où nous avions besoin de répit pendant la partie, un temps mort était nécessaire ou sinon, on ne se gênait pas pour changer notre plan de match. La reprise vidéo n’a jamais été une option, car c’est comme ça que nous avons appris à ne pas avoir de regret avec nos actions et toujours à aller de l’avant. Et que dire de ma coéquipière. Toujours là au bon moment, des passes parfaites sur la palettes et toujours prête à essayer de nouvelles stratégies. La communication entre nous était notre jeu clef. Rien n’a pu battre ça. Bref, un duo du tonnerre. Je crois que la partie se termine bientôt, mais je ne vois pas de tableau indicateur. Je pense qu’il n’y aura pas de coup de sifflet ou encore de sirène pour annoncer la fin de cette grosse game. Car en fait, même de retour à domicile, je sens qu’il y aura une prolongation qui sera très très longue en pensée et dans notre cœurJ'ai déjà hâte de me rappeler que ce voyage là, ben ça n'a pas juste été un simple match pour nous,mais une méchante bonne game!Je ne peux alors terminer ce texte par un point final, mais tout simplement comme ceci....
Roger
Il était une fois un rêve…
L’idée de voyager avec mon chum était en moi depuis très longtemps. Le déclic est arrivé très précisément lors de mon voyage au Pérou, j’avais alors 19 ans. Ce fut pendant un trek au Machu Picchu. J’avais rencontré un couple du Danemark qui voyageait ensemble pour 1 an. Je les ai trouvés beaux, ils m’ont inspirée. Cette rencontre a fait germer un rêve. Il me fallait trouver le partenaire idéal pour partir à l’aventure à travers le monde.
Quelques années plus tard, j’ai trouvé! Je remercie ma bonne étoile d’avoir mis Roger sur ma route. C’est un complice fabuleux. Nous avons mis en commun nos rêves dont celui de partir en voyage 1 an. Que de belles soirées passées à réfléchir à notre périple autour d’une bonne bouteille de vin et d’un Atlas. Et puis, le rêve est arrivé. Nous sommes partis. Ce voyage fait sur mesure a été tout à fait à notre image avec une dose d’aventure, une place pour les rencontres et les découvertes culturelles, sans oublier du temps pour profiter et relaxer. Mes aspirations ont été plus que comblées. Tout a été magique. J’ai passé une année mémorable, vécue des moments extraordinaires et surtout rencontrée des gens formidables à la générosité et l’hospitalité incroyables. Je remercie tous les anges qui m’ont accompagnée et qui ont contribué de loin ou de près à cette merveilleuse aventure. Merci aussi à mon compagnon de voyage et de vie.
Certes, ce rêve s’achève… Mais j’ai encore tout plein de beaux projets qui m’attendent.
Je n’ai pas fini de rêver….. à suivre!
Catherine
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Ouf!
Enfin, cette année nous a permis de décrocher, de pensée, de vivre et de s'aimer. Nous sommes fiers de cet accomplissement.
Merci pour vos encouragements, l'amour de notre entourage a contribué à notre plaisir de voyager.
Catherine et Roger xxx
vendredi 8 juillet 2011
Dernière aventure à vélo
Darwin / Australie
Nous venons d'effectuer une incroyable traversée de l'Outback en vélo. Nous avons fait 1 550km en 15 jours de vélo (+ 2 journées de repos). C'est une très bonne moyenne, en fait, la meilleure de tout notre voyage. Nous étions super bien préparés mentalement et physiquement. Ce fut une expérience inoubliable.
Nous voilà partis pour une longue route droite...
La route, la seule, qui traverse le territoire du nord australien jusqu'à Darwin est une route où il n'y a pas grand chose. Elle est pavée depuis quelques années seulement et il y a maintenant une limite de vitesse à respecter...130km/h. Il n'y a pas si longtemps, il y en avait aucune sur cette route.!!!
Avant même notre départ pour ce voyage, j'avais entendu parler des légendaires Road Trains qui circulent sur cette route. Nous en avons même croisé qui avait 4 wagons.
En voiture, pour doubler ces monstres routiers, il faut que la route soit libre sur au moins 1 kilomètre. En vélo , nous pouvions les entendre de très loin puisque la route était bien droite et pas trop achalandé. La façon dont ont s'y prenait pour affronter ces bêtes était bien simple, on se tassait sur l'accotement, on attendait et on se faisait brasser.
De plus, ils sont équipés pour ne pas ralentir lorsqu'un inoffensif kangourou traverse la route.
Nous avons passé des tonnes et des tonnes de termitières. C'est impressionnant comment de si petits êtres réussissent à bâtir de si grosse chose...
Il y avait vraiment rien sur la route... aucun spot charmant pour pique-niquer. Voici un arrêt dîner classique. Les fesses dans le foin et les fourmis, on avalait vite nos burritos au thon. Cath avait aussi bien du mal à se trouver une cachette pour faire pipi. Particulièrement lorsqu'elle oubliait d'enlever son dossard fluo, elle passait difficilement inaperçue.... hihi!!!
Pour dormir, on arrêtait parfois dans un "rest area". Il y en a plusieurs le long de la route et c'est permis d'y passer la nuit. C'était parfait pour nous, on y était aussi bien que dans un vrai camping. Il y avait souvent une toilette, des tables, un baril d'eau et la sainte paix.
Lors des premières nuits, un feu était très agréable parce qu'il faisait encore un peu froid.
Par contre, la chaleur est vite revenue puisque nous montions vers le nord (vers l'équateur). À chaque jour, il faisait de plus en plus chaud. Yé!
À environ tous les 100km, on avait un peu de distraction : quelques affiches sur le bord de la route (un peu de lecture) qui nous annonçaient les prochains services... gaz, restaurant, café, pub, motel. Tout ça semblait toujours plein de vie, mais en fait, tout se concentrait au même endroit poussiéreux nommé "roadhouse". Le roadhouse de Aileron avait une publicité hollywoodienne intéressante. C'est fait pour attirer les gens. Ça a marché parce que nous sommes arrêtés, mais on se serait arrêtés de toute façon, car on arrêtait à chaque fois qu'on trouvait un peu de vie.
Souvent dans les "roadhouse", à côté des conserves hors de prix, on trouvait des objets d'art aborigène. À Aileron, la petite galerie d'art nous a beaucoup plu, car elle nous a semblé plus"équitable" que d'habitude. On a pu observer les femmes peindre. Cath n'a pas pu résister, on a acheté quelque chose qu'on a dû rajouter à notre lourd chargement....
Plusieurs communautés aborigènes vivent en bordure de la route. On les voit errer un peu partout, souvent autour des pubs.
Les villages aborigènes sont presque jamais indiqués et rarement perceptibles de la route, toutefois, on pouvait savoir lorsqu'il y en avait un à proximité parce qu'il y avait toujours une affiche interdisant l'alcool et autres vices. Puis, lorsque le village était passé, on voyait une affiche pour dire que la restriction était finie. Bizarre! On croit comprendre que le gouvernement a mis cette mesure en place pour aider à diminuer l'alcoolisme chez les aborigènes, mais en même temps, cette mesure est très discriminatoire.
Voici le roadhouse de Ti-Tree.
Dans le Outback, on a jamais manqué d'eau, mais on a manqué de "bonne eau". L'eau du coin est pompée du sol et elle a un goût affreux. Ça goûte salée. C'est con parce qu'au lieu de désaltérer, elle donne soif. Plus tu bois, plus tu as soif, plus tu bois et plus c'est mauvais.
C'est encore loin grand schtroumph ?...
Voilà la monté de la journée. La raison, c'est un viaduc qui croise le chemin fer.
Nous avons poussé un peu cette journée là (120km) pour aller dormir à côté d'un super site ; les "Devils Marbles". Nous n'avons pas été déçus.
A Tennant Creek, nous avons refait connaissance avec la civilisation, il y avait même une épicerie. Non, ce n'est pas une baguette de pain, mais bien...une queue de kangourou pour le BBQ. On n'a pas essayé. (Thanks to Freddie and Guy for the picture concept).
Une belle rencontre avec 2 autres cyclistes Jodie et Tom. Nous avons passé la soirée avec eux dans le meilleur camping pour cycliste : un "rest area".Comble de belles surprises, un australien en caravan est venu nous offrir 4 bières pour l'apéro (je crois qu'on faisait pitié avec notre eau salée...)
Nos 2 amis cyclistes allaient dans la direction opposée, on s'est donc quitté le lendemain.
Il y en a qui collectionne les timbres, d'autres des biblots, moi, ben c'est les flattes. Il faut dire que les 7 derniers sont gracieuseté d'un pneu beaucoup trop usé. J'ai pris le risque (bravo!) de garder le même pneu jusqu'à la fin. C'est maintenant l'intérieur du pneu lui-même qui provoque les crevaisons. Je vais bientôt écrire :"How to repare a flat tire for Dummies!".J'ai pleins de nouveaux trucs maintenant.
Après une journée de 130km, nous étions bien heureux d'arriver à ce pub populaire de Daly Waters.
Voilà la récompense de notre plus grosse journée de vélo en Australie. Oui, oui, la madame a fini son assiette.
Le lendemain, nous avons atteint une autre étape dans notre aventure...
...soit le cap des 10 000km. Voici une photo au kilomètre concerné.
Arrivé à Larrimah, après une autre bonne journée dans les jambes. Encore une fois, tout ce que nous avons croisé durant la journée, c'est cet hotel/pub/camping/musée/zoo/etc...
...pourquoi pas se payer un petit rafraîchissement au Pub. C'est dommage il ne restait plus de jus de canneberge, on a donc pris le houblon national, la Gold XXXX.
En route pour Mataranka, on a fait la rencontre de l'Empire State termitière.
Cette journée là, on a pédalé vite, on voulait arriver tôt à destination pour profiter de l'endroit dont tout le monde nous parlait depuis 1 000km.
Ah! Un après-midi dans les eaux thermales de Mataranka. Cela a fait du bien à nos muxcles.
Le lendemain, nous nous sommes rendus à Katherine, une ville, une vraie ville, wow une aubaine.
La ville de Katherine pour la fête de Catherine. Quel hasard!
Nous avons pris une journée de repos et sommes allés voir les gorges de Katherine.
Nous avons été bien impressionnés par la quantité de chauve-souris rouges qui se trouvait là. On a cherché, mais on a pas vu Robin...?
La baignade était interdite dans la rivière des gorges... qu'en pensez-vous?
Nous avons repris la route ensuite pour nos 300 derniers kilomètres avec une végétation de plus en plus tropicale.
Sur la chemin, nous avons reçu tout plein d'encouragements ; des put put, des tumb up, les gens arrêtaient pour nous prendre en photo, pour nous offrir de l'eau, une fois c'était même un petit café avec des biscuits. Bref, tous semblaient vraiment impressionnés par notre croisade. C'était très motivant pour nous. Sur la photo, c'est un couple d'australien en caravan que nous avons croisé au moins 3 fois, ils étaient bien surpris de voir qu'on les rattrapait en pédalant.
Comment prenez-vous la cuisson de votre serpent: medium ou medium-saignant. Lui bien il était pas trop saignant mais plutôt très puant.
Plus que 15 km.
C'est officiel, notre aventure de vélo est terminé! Mais loin de l'être dans nos coeurs. Que d'émotions. Quel beau périple nous avons fait!
On a encore quelques jours à Darwin avant le grand retour.
à bientôt,
Catherine et Roger
-xxx-
Nous venons d'effectuer une incroyable traversée de l'Outback en vélo. Nous avons fait 1 550km en 15 jours de vélo (+ 2 journées de repos). C'est une très bonne moyenne, en fait, la meilleure de tout notre voyage. Nous étions super bien préparés mentalement et physiquement. Ce fut une expérience inoubliable.
Nous voilà partis pour une longue route droite...
La route, la seule, qui traverse le territoire du nord australien jusqu'à Darwin est une route où il n'y a pas grand chose. Elle est pavée depuis quelques années seulement et il y a maintenant une limite de vitesse à respecter...130km/h. Il n'y a pas si longtemps, il y en avait aucune sur cette route.!!!
Avant même notre départ pour ce voyage, j'avais entendu parler des légendaires Road Trains qui circulent sur cette route. Nous en avons même croisé qui avait 4 wagons.
En voiture, pour doubler ces monstres routiers, il faut que la route soit libre sur au moins 1 kilomètre. En vélo , nous pouvions les entendre de très loin puisque la route était bien droite et pas trop achalandé. La façon dont ont s'y prenait pour affronter ces bêtes était bien simple, on se tassait sur l'accotement, on attendait et on se faisait brasser.
De plus, ils sont équipés pour ne pas ralentir lorsqu'un inoffensif kangourou traverse la route.
Nous avons passé des tonnes et des tonnes de termitières. C'est impressionnant comment de si petits êtres réussissent à bâtir de si grosse chose...
Il y avait vraiment rien sur la route... aucun spot charmant pour pique-niquer. Voici un arrêt dîner classique. Les fesses dans le foin et les fourmis, on avalait vite nos burritos au thon. Cath avait aussi bien du mal à se trouver une cachette pour faire pipi. Particulièrement lorsqu'elle oubliait d'enlever son dossard fluo, elle passait difficilement inaperçue.... hihi!!!
Pour dormir, on arrêtait parfois dans un "rest area". Il y en a plusieurs le long de la route et c'est permis d'y passer la nuit. C'était parfait pour nous, on y était aussi bien que dans un vrai camping. Il y avait souvent une toilette, des tables, un baril d'eau et la sainte paix.
Lors des premières nuits, un feu était très agréable parce qu'il faisait encore un peu froid.
Par contre, la chaleur est vite revenue puisque nous montions vers le nord (vers l'équateur). À chaque jour, il faisait de plus en plus chaud. Yé!
À environ tous les 100km, on avait un peu de distraction : quelques affiches sur le bord de la route (un peu de lecture) qui nous annonçaient les prochains services... gaz, restaurant, café, pub, motel. Tout ça semblait toujours plein de vie, mais en fait, tout se concentrait au même endroit poussiéreux nommé "roadhouse". Le roadhouse de Aileron avait une publicité hollywoodienne intéressante. C'est fait pour attirer les gens. Ça a marché parce que nous sommes arrêtés, mais on se serait arrêtés de toute façon, car on arrêtait à chaque fois qu'on trouvait un peu de vie.
Souvent dans les "roadhouse", à côté des conserves hors de prix, on trouvait des objets d'art aborigène. À Aileron, la petite galerie d'art nous a beaucoup plu, car elle nous a semblé plus"équitable" que d'habitude. On a pu observer les femmes peindre. Cath n'a pas pu résister, on a acheté quelque chose qu'on a dû rajouter à notre lourd chargement....
Plusieurs communautés aborigènes vivent en bordure de la route. On les voit errer un peu partout, souvent autour des pubs.
Les villages aborigènes sont presque jamais indiqués et rarement perceptibles de la route, toutefois, on pouvait savoir lorsqu'il y en avait un à proximité parce qu'il y avait toujours une affiche interdisant l'alcool et autres vices. Puis, lorsque le village était passé, on voyait une affiche pour dire que la restriction était finie. Bizarre! On croit comprendre que le gouvernement a mis cette mesure en place pour aider à diminuer l'alcoolisme chez les aborigènes, mais en même temps, cette mesure est très discriminatoire.
Voici le roadhouse de Ti-Tree.
Dans le Outback, on a jamais manqué d'eau, mais on a manqué de "bonne eau". L'eau du coin est pompée du sol et elle a un goût affreux. Ça goûte salée. C'est con parce qu'au lieu de désaltérer, elle donne soif. Plus tu bois, plus tu as soif, plus tu bois et plus c'est mauvais.
C'est encore loin grand schtroumph ?...
Voilà la monté de la journée. La raison, c'est un viaduc qui croise le chemin fer.
Nous avons poussé un peu cette journée là (120km) pour aller dormir à côté d'un super site ; les "Devils Marbles". Nous n'avons pas été déçus.
A Tennant Creek, nous avons refait connaissance avec la civilisation, il y avait même une épicerie. Non, ce n'est pas une baguette de pain, mais bien...une queue de kangourou pour le BBQ. On n'a pas essayé. (Thanks to Freddie and Guy for the picture concept).
Une belle rencontre avec 2 autres cyclistes Jodie et Tom. Nous avons passé la soirée avec eux dans le meilleur camping pour cycliste : un "rest area".Comble de belles surprises, un australien en caravan est venu nous offrir 4 bières pour l'apéro (je crois qu'on faisait pitié avec notre eau salée...)
Nos 2 amis cyclistes allaient dans la direction opposée, on s'est donc quitté le lendemain.
Il y en a qui collectionne les timbres, d'autres des biblots, moi, ben c'est les flattes. Il faut dire que les 7 derniers sont gracieuseté d'un pneu beaucoup trop usé. J'ai pris le risque (bravo!) de garder le même pneu jusqu'à la fin. C'est maintenant l'intérieur du pneu lui-même qui provoque les crevaisons. Je vais bientôt écrire :"How to repare a flat tire for Dummies!".J'ai pleins de nouveaux trucs maintenant.
Après une journée de 130km, nous étions bien heureux d'arriver à ce pub populaire de Daly Waters.
Voilà la récompense de notre plus grosse journée de vélo en Australie. Oui, oui, la madame a fini son assiette.
Le lendemain, nous avons atteint une autre étape dans notre aventure...
...soit le cap des 10 000km. Voici une photo au kilomètre concerné.
Arrivé à Larrimah, après une autre bonne journée dans les jambes. Encore une fois, tout ce que nous avons croisé durant la journée, c'est cet hotel/pub/camping/musée/zoo/etc...
...pourquoi pas se payer un petit rafraîchissement au Pub. C'est dommage il ne restait plus de jus de canneberge, on a donc pris le houblon national, la Gold XXXX.
En route pour Mataranka, on a fait la rencontre de l'Empire State termitière.
Cette journée là, on a pédalé vite, on voulait arriver tôt à destination pour profiter de l'endroit dont tout le monde nous parlait depuis 1 000km.
Ah! Un après-midi dans les eaux thermales de Mataranka. Cela a fait du bien à nos muxcles.
Le lendemain, nous nous sommes rendus à Katherine, une ville, une vraie ville, wow une aubaine.
La ville de Katherine pour la fête de Catherine. Quel hasard!
Nous avons pris une journée de repos et sommes allés voir les gorges de Katherine.
Nous avons été bien impressionnés par la quantité de chauve-souris rouges qui se trouvait là. On a cherché, mais on a pas vu Robin...?
La baignade était interdite dans la rivière des gorges... qu'en pensez-vous?
Nous avons repris la route ensuite pour nos 300 derniers kilomètres avec une végétation de plus en plus tropicale.
Sur la chemin, nous avons reçu tout plein d'encouragements ; des put put, des tumb up, les gens arrêtaient pour nous prendre en photo, pour nous offrir de l'eau, une fois c'était même un petit café avec des biscuits. Bref, tous semblaient vraiment impressionnés par notre croisade. C'était très motivant pour nous. Sur la photo, c'est un couple d'australien en caravan que nous avons croisé au moins 3 fois, ils étaient bien surpris de voir qu'on les rattrapait en pédalant.
Comment prenez-vous la cuisson de votre serpent: medium ou medium-saignant. Lui bien il était pas trop saignant mais plutôt très puant.
Plus que 15 km.
C'est officiel, notre aventure de vélo est terminé! Mais loin de l'être dans nos coeurs. Que d'émotions. Quel beau périple nous avons fait!
On a encore quelques jours à Darwin avant le grand retour.
à bientôt,
Catherine et Roger
-xxx-
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