'' Le bonheur n'est pas une destination, mais une façon de voyager. ''

- Catherine et Roger -


vendredi 17 juin 2011

L'outback

Alice Springs / Australie

Bien le bonjour!

Juste en passant, c'est vraiment une erreur et non une blague au sujet de notre date de retour. Nous revenons bien le 16 juillet 2011.

Après avoir goûté à la côte est australienne avec ses grosses villes modernes, la pluie et la culture du surf, notre 4e road trip et non le moindre, nous a amené dans un tout autre monde, celui de l'outback. Nous avons mis le cap vers le nord en traversant le centre désertique de l'Australie, là où la terre est rouge, la vie poussiéreuse et le soleil presque toujours présent! Wow, quelle belle découverte!

Voici l'engin qui nous a mené sur quasi 3 000km en 11 jours, une belle Toyota corolla qui n'a pas beaucoup de vécu...euh...qui n'avait pas beaucoup de vécu devrais-je dire... Pauvre petite auto, nous lui avons donné la vie dure... nous avons décidé de sortir des sentiers battus et d'aller se promener sur les routes généralement exclusives au 4X4...


Première destination, les Flinders Ranges. On en a profité pour faire de la randonnée.



Lors de l'une des promenades que nous avons faites, nous avons pu observer des peintures aborigènes sur les parois de gros rochers. Ces dessins étaient utilisés un peu comme des cartes routières de la région., c'est-à-dire où se trouve les points d'eau, la nourriture, les bons territoires de chasse, etc.

En voiture ou à pied, nous avons continué à faire de nouvelles rencontres.

Nos première rencontres avec des émeus sauvages. On était vraiment ému, haha!!

Une nouvelle espèce de kangourou pour nous, le yellow tail. Il parait qu'on peu aussi l'observer à la S.A.Q.

Un wallaby et son petit (ou son joey comme disent les australiens). Le wallaby est plus petit qu'un kangourou.

Nous avons fait l'agréable rencontre dans les Flinders Ranges de Daniella et de Mauricio, un joyeux couple d'Italie. Nous avons passé 2 jours avec eux à camper dans des endroits inédits et bien sûr gratuits.

Nous avons aussi eu droit à un excellent risotto purement italien, de bon vin , d'un feu de camp et de petites souris effrontées.




Petite traverse d'une crique inondée sur la route en suivant nos nouveaux amis. On a compris pourquoi la route était pour 4X4 seulement... oups!



Après une autre bonne journée de rando, pourquoi ne pas se gâter un peu et déguster des plats locaux dans un pub du coin.

En entrée : viandes froides de kangourou et de chameau, terrine d'émeu, fromage de chèvre et légumes variés du bush. Miam!


Puis comme plat de résistance : de la saucisse de chameau, du steak de kangourou et un filet d'émeu. Sans oublier le gravy et les patates. Nos papilles se sont payées tout un party.




Avec notre bagnole 2011 qui n'affichait que 15 000km au compteur, nous avons décidé de partir à l'aventure ; pourquoi ne pas la sortir de la grand route pour lui faire voir un peu de pays. C'est ainsi que nous avons décidé d'emprunter la Oodnadatta track, route plus ou moins conçue pour des petites autos comme la nôtre. Nous avons fait plus de 500km sur une route de terre et de gravelle avec une vitesse moyenne entre 30 et 70 km/h. On était pas pressé.

Longue route typique de l'outback où il y a rien, absolument rien pendant un méchant bout.... Toutefois, nous avons trouvé cette portion vraiment intéressante. Étonnamment, nous n'avons pas eu l'impression que la route était ennuyante ni même monotone. La 20 entre Montréal et Québec c'est bien pire. Cet itinéraire nous a permis de traverser divers décors aux couleurs surprenantes.

Un désert blanc. Nous croyons que c'est du calcaire ou du sel ?

Un désert surtout rouge.

Wow! La terre rouge, un ciel bleu azur. Quelle belle expérience de vivre l'immensité aride de l'outback australien.

Petit oasis à l'horizon, et ce n'est pas un mirage!

Nous avons croisé plusieurs voitures abandonnées sur le bord de la route. Une preuve peut-être qu'à l'époque, la traversée du centre de l'Australie pouvait être plus difficile...et qu'une remorqueuse n'était pas une option.

Dans cet univers désertique, la vie est rare de même que l'essence. Perdus entre des routes de terre et seuls à la ronde pour des centaines de kilomètre, nous sommes arrivés à William Creek. Nous n'avions pas le choix, il fallait renflouer notre réserve d'essence même si cette denrée rare se vendait à 2,35$ le litre. Aouch! William Creek est constitué de 10 habitants. On dit que c'est le hameau (un pub et une station service) le plus petit d'Australie. Nous pensions dormir là, mais comme ça nous coûtait 25$ pour planter la tente dans le sable avec aucun service (tout y est vraiment cher), nous avons décidé de continuer notre route et de trouver un trou plus loin.

Voici le trou.... vraiment pas mal! Vraiment merveilleux même. Nous étions seuls dans cette étendue. C'est vraiment une étrange sensation d'entendre aucun bruit, aucun véhicule, aucun crépitement de vent dans les arbres, aucun oiseau ou insecte, aucun signe de vie quoi. C'est comme le néant. Jamais nous n'avions eu cette expérience auparavant. Ce qui est bien dans tout ça, ce n'est pas une chose que tu peux te payer dans un tour organisé, c'est de l'improvisation et c'est ce rend la chose encore plus magique.

Nous sommes finalement revenus à un semblant de civilisation à Coober Pedy, une ville minière poussiéreuse qui attire depuis les années 1920 des chercheurs d'opale. Cette "ville" semble avoir été déjà très prospère, mais de nos jours, elle semble laissée à l'abandon, disons qu'il manque d'esthétisme.



Comme ma blonde dit:" Ça parait que c'est une ville de gars, c'est le bordel partout". Bon o.k., c'est vrai que la ville est composée de ferrailles, de camions et de poussière, mais c'est ce qui fait son charme.

À Coober Pedy, il est coutume de vivre sous terre. En fait, les gens construisent leur maison dans les trous laissés par la recherche d'opale. Il parait que c'est plus frais durant le jour et plus chaud durant la nuit. Hé oui, les nuits sont encore très fraîches dans ce coin de pays. Nous avons expérimenté ça, car il était possible au camping où nous étions de planter la tente .... sous terre. Pourquoi pas?

Dormir 20 pieds sous terre nous a procuré une nuit plus chaude d'au moins 10 degrés. Un luxe qu'on a pas eu depuis longtemps. Une révélation divine pour Catherine.

En quittant cette ville, nous avons encore pris une route de garnotte, ça l'air qu'on était pas encore tanné....



Clôture anti-dingo longue de 5 300 kilomètres entourant entre autre Coober Pedy. Elle servait spécialement jadis pour protéger le pâturage. Frost serait contant d'avoir le contrat.


De retour sur la route principale la Stuart Hwy, nous avons avalé les kilomètres, wow après toutes ces routes de terre à 40km/h, nous roulions enfin à 100km/h. Nous avons donc rejoint rapidement le coeur de l'Australie vers la mythique roche de Uluru. Le récit sera dans un prochain blog. Nous avons décidé de couper le blog en deux, car nous avions trop de stock.


À force d'être assis en auto, on se ramolli ....

On vous embrasse et la suite de notre périple en voiture suivra sous peu.

Catherine et Roger
xxx

p.s.: Bonne fin d'année scolaire pour nos amis enseignants et surtout, bonnes vacances!!!

2 commentaires:

  1. Xavier Laberge19 juin 2011 à 08:31

    Salut à vous deux ! Je dois vous avouer que je suis très exité par votre retour dans un mois mais votre blogue et vos péripéties vont me manquer incroyablement. Grâce à ce blogue, vous m'avez paru beaucoup plus proche et l'année a passé vraiment plus rapidement. Je dois vous remercier énormément pour les joyeuses pauses que vous m'avez offert durant mon travail ainsi que les pays merveilleux que vous m'avez fait découvrir ! Vous lire à été très divertissant. Bruno Blanchet ne vous arrive pas à la cheville ! Je suis tiraillé par le fait de vouloir visiter absolument la Turquie, Nouvelle-Zélande et l'Australie mais d'être tanné d'aller tout le temps où tu es allé soeurette ! Quoi que tu ne me laisses plus grand pays... J'ai hâte de savourer votre dernier blogue et de vous revoir !

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  2. Vraiment un privilège de voyager à travers vous deux.

    merci pour tous ces beaux moments.

    Danny

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