Le choc!

Mont Maunganui / Nouvelle-Zélande

Bonjour à tous!

Ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas en vacances de notre propre blog, mais plutôt en absence de Wifi ou encore à un accès Wireless à un prix exorbitant. Nous avons tout essayé : les hostels, les campings, les chics cafés.... rien à faire, il faut payer partout, aucun accès gratuit. Voilà donc ce qui a causé un léger délai depuis nos dernières nouvelles.

Maintenant place au choc de la Nouvelle-Zélande...

Nous avons eu le choc thermique de la Turquie, ensuite le choc culturel du Vietnam. Maintenant, après six mois de voyage c’est le choc nature néo-zélandais qui vient stimuler les terminaisons nerveuses de nos 5 sens. C’est une fraîcheur qui nous fait du bien, pour nous, amants de la nature. Nous ne pouvons pas mettre de côté les paysages incroyables que nous avons vus en Turquie et au Vietnam, mais ici, je sens que ça sera un spécial "nature". Même avec nos cinq jours passés dans la ville la plus peuplée de la N-Z, Auckland, nous avons été servi par la pureté de son air, son calme, ses parcs. Bon d’accord, on arrivait de Saigon. C’est tout de même agréable de se retrouver ici.

À première vue, la N-Z c’est comme si on était un peu chez soi. Toutefois, nous découvrons rapidement les particularités du pays ; tout d'abord, on roule à gauche (pas toujours facile!), ensuite des parties de rugby et de netball à la télé, on annonce l’heure des marées à la radio, il y a aussi une bonne majorité des jeunes, surtout les garçons, qui marche "barefoot" (nu pied) dans les rues. Puis les fameux « How’s going mate » qui introduiront sûrement nos rencontres pour nos trois prochains mois.

Enfin, ici c'est le retour à la réalité occidentale qui fixe un prix énorme pour tout. Une chambre dans un backpaker est environ 60$ comparativement à 8$ au Vietnam, aouch!!!. Nous privilégierons donc le camping.


Voici la vile d'Auckland d'où nous sommes arrivés sur l'île du Nord de la N.Z.

Où est donc le monde?!! Nous trouvons ça bien tranquille au beau milieu de Queen street, la Ste-Catherine d'Auckland.

5000 km = changement d'huile:
Tout bon mécanicien vous dira que c'est à 5000km qu'il faut changer l'huile. C'est ce que nous avons fait. Une mise au point complète s'est imposée (chaîne, cassette, freins, câbles, etc,). C'est ce qui nous a fait passer plus de temps à Auckland, mais on s'est tenu occupé sans problème. On s'est payé une journée d'excursion dans les îles avoisinant la métropole.



Wow que c'est beau!

Wow qu'elle est belle!

Après une grosse épicerie et les vélos rajeunis, nous étions prêt pour débuter notre périple néo-zélandais à vélo. En plus, la belle température était au rendez-vous. Ces journées se sont déroulées merveilleusement sans heurt, mais nous avons vite constaté que nous ne pourrons pas avaler les km comme au Vietnam, car les montagnes c'est beau, mais c'est très long à franchir à 2 roues. Voici donc en revue nos premiers 7 jours de vélo sous le soleil éclatant.
Départ d'Auckland en suivant le bord de l'eau. En plus, on se fait offrir des popsicles, cool.

Pour notre première nuit, on a campé clandestinement sur un espace vert.


Les moutons ornementeront les paysages pour les prochaines semaines, surtout avec 40 millions de bêtes à travers le pays.

Mes oreilles et mes yeux se régalent avec cette faune aviaire si riche et si diversifiée. Je ne manque pas un instant pour tenter de capter ces bestioles ailées lorsque nous roulons en disant à Cath: "Kodak Kodak !!On arrête, il y en a un là! J'devrais l'avoir cette fois-ci."

troisième nuit : paisible campement au bord de la mer.


La Nouvelle-Zélande, le bout du monde...


Un autre sublime campement qui fait déjà parti de notre top 3.

La péninsule de Coromandel (magnifique et très vallonnée).


Voilà une autre des raisons pourquoi nous faisons moins de km par jour qu'au Vietnam; Les sites invitant à la contemplation sont si nombreux qu'il nous faut s'arrêter afin d'en profiter.
"Avec Tide, les couleurs n'auront jamais été aussi étincelantes!"


Une balade à Cathedral Cove, Woooowwww!!!


L'impression d'être seul au monde.

Ensuite, après ces journées de rêve, le temps s'est gâté ralentissant encore plus notre cadence. La nature c'est magnifique, mais ça peut aussi y avoir des travers moches!
Le mauvais temps fait partie de l'aventure...
...ce qui occasionne des périodes de séchages nécessaires.
Halte au "hot water beach" où pour une journée nous avons eu de nouveau du soleil. Nous nous sommes adonnés à une drôle d'activité où tu creuses ton trou sur la plage et hop, une eau bouillante surgie du sol. Attention les orteils, ça peut être vraiment chaud. Disons qu'ici, il faut pas faire l'autruche!

C'est l'histoire d'un gars qui devait se lever pendant la nuit afin creuser des rigoles autour de sa tente parce que ça sentait l'inondation.
De la pluie, il en a eu encore. Finalement, cette 2e fois, c'est environ 200 mm de pluie en 2 jours qui nous ait tombé sur le coco. C'est la queue d'un méchant cyclone qui a touché la Nouvelle-Calédonie que nous avons reçu.

Après ces 2 semaines écoulées, nous n'avons pas eu d'autre choix que d'adapter notre itinéraire pour pouvoir suivre la nature parfois capricieuse et également afin de pouvoir parcourir sans courir le terrain accidenté de ce pays insulaire. Aujourd'hui, il ne pleut plus, nous avons lavé et sécher nos choses, nous serons prêts à repartir demain toujours en longeant la côte (East Cape). Espérons que le beau temps sera avec nous.

Nous essayerons de ne pas être trop long avant d'autres nouvelles.
Catherine et Roger xxx